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C’est l’unité de mesure du son. Comme son nom l’indique, un décibel est égal à 1/10 de bel. Une augmentation de l’intensité de 1 bel équivaut à peu près à un doublement de l’intensité sonore. La perte auditive est mesurée, entre autres, en décibels. Une oreille jeune, saine et exercée est capable de percevoir la différence entre deux sons dont l’intensité diffère de 1 dB.
L’aide auditive la plus répandue est un « contour d’oreille ». Un petit boîtier contenant l’électronique nécessaire à l’amplification, ainsi que les piles, est posé derrière l’oreille et peut être inclus dans la branche des lunettes. Un tube très fin et peu visible le relie à un embout situé dans le conduit auditif. Comment l’appareil capte t’il les sons ? Un micro, qui peut être placé dans l’embout pour donner une sensation de localisation proche de celle de l’audition courante, ou grâce à plusieurs micros qui permettent de privilégier la parole de l’interlocuteur, tout en captant les sons environnants. Des appareils de la même couleur que les cheveux ou la peau sont aujourd’hui disponibles.
La cochlée, du latin cochlea, « escargot », est situé dans l’oreille interne et est voisine du labyrinthe, l’organe de l’équilibre. Ce mot se prononce koklé.
Cellules sensorielles qui tapissent la cochlée. Très fragiles, elles ne se régénèrent pas. La perte des cellules ciliées après un traumatisme sonore altère la capacité à entendre les sons aigus, ce qui gêne la compréhension des consonnes. Plus globalement, cette perte gêne l’intelligibilité dans le bruit.
Lors d’un examen chez l’audiométriste, ce dernier fait entendre au patient des listes de mots, prononcés de moins en moins forts, pour établir la courbe « vocale ». Si le patient ne maîtrise pas le français, il est possible de passer certains tests préenregistrés dans d’autres langues.
Succession de sons de plus en plus faibles, permettant à l’audiométriste de déterminer le seuil d’audition à différentes fréquences. Limen signifie « seuil » en latin.
C’est la mesure de l’audition et la courbe par laquelle on la représente. L’audiogramme mesure la sensibilité aux sons pour chaque oreille. La fréquence du son envoyé est inscrit horizontalement, l’intensité l’est verticalement, en décibels (dB).
Façon de prévoir l’évolution de certains symptômes, de la surdité ou d’acouphènes. Le contact avec un thérapeute permet de corriger les fausses croyances provenant d’idées reçues ou d’internet.
Système qui permet d’analyser un signal physique complexe ; à savoir un signal lumineux ou sonore. La membrane basilaire, dans l’oreille interne, fonctionne comme un analyseur spectral.
Ces aides représentent les anciens sonotones. De nos jours, les aides « numériques » sont très sophistiquées et très miniaturisées. Ces dernières peuvent être portées en contours d’oreille, dans la conque de l’oreille et dans le conduit auditif externe. C’est l’audioprothésiste qui décide, en accord avec le patient, du type d’aides les plus adaptées aux activités quotidiennes de chaque personne.